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Tahiti, le 7 décembre 2020 - Après une année blanche, Michel Bourez, 34 ans, et les 33 surfeurs du Championship tour (CT) reprennent du service mercredi à Hawaii au Pipe Master, première étape du tour mondial. Le Tahitien, déjà victorieux sur le mythique spot hawaïen en 2016, entend bien rééditer cet exploit pour parfaitement lancer sa douzième saison sur le circuit professionnel.
Michel, après ce long break, quel est votre état d'esprit et votre état de forme au moment d'aborder cette nouvelle saison ?
"La saison va reprendre. Enfin. on attendait ce moment-là depuis mars. C'est le moment de tout donner. On a eu de longues vacances et maintenant il faut repartir au boulot. Personnellement je me sens bien. Il y a eu en effet un très très long break, en attendant j'ai pu faire tout ce j'avais à faire à Tahiti et surtout m'occuper de ma petite famille. Bon, là c'est reparti. Dans ma tête je suis bien, physiquement je me sens bien, je n'ai pas de blessures. Donc ça, c'est bien parti."
Lire aussi >> Le tour mondial de surf annulé, la Tahiti Pro maintenue en 2021
Quelles sont les conditions annoncées pour la compétition ?
"On annonce de très belles conditions. De belles vagues sont déjà passées il y a quelques jours. La compétition doit démarrer mercredi mais ça dépendra évidemment des conditions. Mais il y a un gros swell qui doit arriver à partir de vendredi. Donc ça va être super."
Vous vous êtes déjà imposé en 2016 au Pipe Master. Une nouvelle victoire cette année est possible ?
"C'est sûr que si je gagnais encore cette année à Pipe ça serait quelque chose d'exceptionnel. Ça serait un bon départ déjà pour la nouvelle saison, ça va me permettre de bien me classer. Les trois compétitions qui vont s’enchaîner sont très positives pour moi. Je me suis déjà imposé sur les deux premières. Pour mon surf c'est exactement ce qu'il me faut. Tout le monde aura faim évidemment. La différence va se faire sur les choix de vagues et le plus important ça va être de ne rien lâcher."
Après le Pipe Master vous allez enchaîner encore à Hawaii en janvier pour le Sunset Open, sur le spot de Sunset beach, où vous vous êtes déjà imposé aussi. C'est un début de saison qui peut vous convenir ?
"Oui c'est un début de saison qui me convient totalement. Ce sont des vagues puissantes, des droites en plus, même si sur Pipe il y a des gauches aussi. Les tubes on connait. Pour Sunset en janvier c'est une vague qui est très compliquée. Tu peux être local du spot et perdre au premier tour. Personnellement c'est une vague que j'aime bien. J'ai fait beaucoup de finales là-bas. J'espère vraiment que cette année on aura de belles conditions à Sunset. J'ai commandé beaucoup de planches et j'aurai le temps de les essayer sur place. Donc ouais j'ai hâte."
Vous entamez votre douzième saison sur le CT. Quels sont vos objectifs cette année ?
"Mes objectifs pour cette année sont les mêmes que chaque année. C'est à dire de donner toujours le meilleur sur chaque étape. Cette saison est différente des précédentes à cause du long break qu'on a eu et du nouveau format que l'on a cette saison. Le plus important pour moi, ça va être de commencer fort, pour, encore une fois, être déjà bien placé au classement. Après, il y a aura les Jeux olympiques de Tokyo qui vont arriver aussi. Ce n'est pas une compétition à mettre de côté. Je vais l'aborder comme une étape du CT. Je vais me préparer spécialement pour cette échéance et surtout trouver les bonnes planches pour surfer au Japon."
En parlant des Jeux olympiques. Vous avez dit l'année dernière que vous étiez à la recherche de votre 'planche magique' pour surfer dans les petites conditions de Chiba. Vous l'avez trouvée votre planche ?
"Je ne l'ai toujours pas trouvée ma planche magique pour le Japon. Je dois voir mon fournisseur de planches dans les prochains jours. On va bien discuter et je vais commander quelques planches que je vais essayer à Hawaii quand il y aura des petites conditions. Évidemment, Hawaii ce n'est pas vraiment le bon spot pour essayer de toutes petites planches parce que ça n'a rien à voir avec le Japon. Mais à Tahiti j'aurai vraiment les spots pour les tester. Sinon je ne m'en fais pas trop. Je sais que j'aurai de bonnes planches pour le Jour-J."
Michel, après ce long break, quel est votre état d'esprit et votre état de forme au moment d'aborder cette nouvelle saison ?
"La saison va reprendre. Enfin. on attendait ce moment-là depuis mars. C'est le moment de tout donner. On a eu de longues vacances et maintenant il faut repartir au boulot. Personnellement je me sens bien. Il y a eu en effet un très très long break, en attendant j'ai pu faire tout ce j'avais à faire à Tahiti et surtout m'occuper de ma petite famille. Bon, là c'est reparti. Dans ma tête je suis bien, physiquement je me sens bien, je n'ai pas de blessures. Donc ça, c'est bien parti."
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Quelles sont les conditions annoncées pour la compétition ?
"On annonce de très belles conditions. De belles vagues sont déjà passées il y a quelques jours. La compétition doit démarrer mercredi mais ça dépendra évidemment des conditions. Mais il y a un gros swell qui doit arriver à partir de vendredi. Donc ça va être super."
Vous vous êtes déjà imposé en 2016 au Pipe Master. Une nouvelle victoire cette année est possible ?
"C'est sûr que si je gagnais encore cette année à Pipe ça serait quelque chose d'exceptionnel. Ça serait un bon départ déjà pour la nouvelle saison, ça va me permettre de bien me classer. Les trois compétitions qui vont s’enchaîner sont très positives pour moi. Je me suis déjà imposé sur les deux premières. Pour mon surf c'est exactement ce qu'il me faut. Tout le monde aura faim évidemment. La différence va se faire sur les choix de vagues et le plus important ça va être de ne rien lâcher."
Après le Pipe Master vous allez enchaîner encore à Hawaii en janvier pour le Sunset Open, sur le spot de Sunset beach, où vous vous êtes déjà imposé aussi. C'est un début de saison qui peut vous convenir ?
"Oui c'est un début de saison qui me convient totalement. Ce sont des vagues puissantes, des droites en plus, même si sur Pipe il y a des gauches aussi. Les tubes on connait. Pour Sunset en janvier c'est une vague qui est très compliquée. Tu peux être local du spot et perdre au premier tour. Personnellement c'est une vague que j'aime bien. J'ai fait beaucoup de finales là-bas. J'espère vraiment que cette année on aura de belles conditions à Sunset. J'ai commandé beaucoup de planches et j'aurai le temps de les essayer sur place. Donc ouais j'ai hâte."
Vous entamez votre douzième saison sur le CT. Quels sont vos objectifs cette année ?
"Mes objectifs pour cette année sont les mêmes que chaque année. C'est à dire de donner toujours le meilleur sur chaque étape. Cette saison est différente des précédentes à cause du long break qu'on a eu et du nouveau format que l'on a cette saison. Le plus important pour moi, ça va être de commencer fort, pour, encore une fois, être déjà bien placé au classement. Après, il y a aura les Jeux olympiques de Tokyo qui vont arriver aussi. Ce n'est pas une compétition à mettre de côté. Je vais l'aborder comme une étape du CT. Je vais me préparer spécialement pour cette échéance et surtout trouver les bonnes planches pour surfer au Japon."
En parlant des Jeux olympiques. Vous avez dit l'année dernière que vous étiez à la recherche de votre 'planche magique' pour surfer dans les petites conditions de Chiba. Vous l'avez trouvée votre planche ?
"Je ne l'ai toujours pas trouvée ma planche magique pour le Japon. Je dois voir mon fournisseur de planches dans les prochains jours. On va bien discuter et je vais commander quelques planches que je vais essayer à Hawaii quand il y aura des petites conditions. Évidemment, Hawaii ce n'est pas vraiment le bon spot pour essayer de toutes petites planches parce que ça n'a rien à voir avec le Japon. Mais à Tahiti j'aurai vraiment les spots pour les tester. Sinon je ne m'en fais pas trop. Je sais que j'aurai de bonnes planches pour le Jour-J."